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Montréal, mercredi 10 juin 2020 — L’Institut de la confiance dans les organisations (ICO) lance aujourd’hui le tout premier Indice de la confiance sociétale (ICS) du Québec. Diffusé de façon trimestrielle, et se basant sur l’opinion de 1000 Québécois(es), l’Indice a pour but d’offrir une mesure neutre de la confiance des citoyens du Québec et d’évaluer trois sous-indices spécifiques : la confiance institutionnelle, interpersonnelle et organisationnelle.
Le premier Indice dévoile d’ailleurs aujourd’hui un niveau de confiance global des Québécois de 67,08 %, ce qui correspond à une note jugée moyenne selon l’échelle ICS. Pour les différents sous-indices, les scores obtenus sont de 63,74 % (institutionnelle), 70,87 % (interpersonnelle) et 71,55 % (organisationnelle).
« La confiance, c’est une relation à l’autre qui m’amène à penser que je le connais assez pour affronter avec lui un risque, une incertitude avec de bonnes chances d’en sortir gagnant », explique M. Donald Riendeau, directeur général et cofondateur de l’Institut de la confiance dans les organisations. « Les organisations du monde entier s’intéressent de plus en plus à cet aspect, car elles ont compris que la réussite de leurs activités ou projets est bien souvent tributaire de la confiance que leur accordent leurs parties prenantes. C’est d’ailleurs pour soutenir les intervenants de la province (gouvernements, institutions publiques, entreprises privées, société civile) dans leur réflexion et leurs processus de décision que nous lançons ce premier indice québécois ».
La confiance à l’heure de la COVID-19
Pour cette première édition de l’ICS, l’Institut de la confiance dans les organisations a également inclus des questions spécifiques sur la pandémie afin d’obtenir un portrait plus juste de la confiance actuelle au Québec. En effet, les données récoltées démontrent que :
Toutefois, les Québécois estiment que les impacts les plus négatifs de la crise concernent le domaine de l’économie (note de 38 %). Outre l’économie, les Québécois croient aussi que la culture (note de 48 %) et la répartition de la richesse (note de 50 %) sont affectées plus négativement par la pandémie que les autres secteurs. Néanmoins, la crise apparait avoir eu un impact positif sur la solidarité (note de 72 %) et l’entraide (note de 74 %).
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